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176 pages 

 

Éditions Actes Sud

paru le 2 mars 2016

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Format poche

Babel

parution août 2018

Ce qui nous sépare

Présentation de l'éditeur

Un soir d’hiver, dans un RER qui traverse la capitale et file vers une lointaine banlieue au nord-ouest de Paris. Réunis dans une voiture, sept passagers sont plongés dans leurs rêveries, leurs souvenirs ou leurs préoccupations.


Attentive et bienveillante, Anne Collongues fait tourner la lanterne magique de l’existence et livre un texte subtil, aussi juste dans l’analyse psychologique de ses personnages qu’émouvant dans la représentation de leur beauté banale. Ce qui les sépare, c’est finalement ce qui les rapproche : cette humanité qui fait de chacun d’eux un petit monde accomplissant sa modeste révolution, traçant une destinée minuscule qui, au fil de ce trajet dans la nuit des cités-dortoirs, va connaître sa modification.

           

Revue de presse (extraits)

CULTURE BOX - Anne Brigaudeau

À quoi tient la magie de ce premier roman, tout en en fluidité ? Comme dans certains films américains, à la tension qui habite chaque personnage saisi à un moment crucial. […] D'où l'émotion à ras bord et pourtant contenue par une écriture tendue et empathique, et un roman qui file sous les doigts qui le feuillettent, sans jamais s'arrêter. Premier roman prometteur d'une tout juste trentenaire, "Ce qui nous sépare" est à dévorer dans ces trains où l'on ignore tout de ses voisins-voyageurs. Si loin, si proches. 

 

LE MONDE DES LIVRES - Raphaëlle Leyris

“ Ce qui les sépare “ pour reprendre le titre du beau premier roman d’Anne Collongues, est moins fondamental que ce qui les rapproche. Un sentiment commun de solitude ; l’espoir secret, tout de même, que la vie ne peut pas être “ que ” cela. […] Tandis que le train traverse les villes de banlieue, et que la nuit tombe, Anne Collongues projette alternativement la lumière sur Marie, Chérif, Liad, Franck et les autres, faisant émerger les singularités de chacun et posant sur tous le même regard à la fois juste et doux. 

 

LE FIGARO LITTÉRAIRE - Mohammed Aïssaoui

Les personnages d'Anne Collongues, eux, prennent un RER qui se dirige en banlieue. Pas de noms de ville ni de stations. Ça n'a pas d'importance Ce qui compte est le « transport », dans tous les sens du terme cette « manière d'aller a un lieu vers un autre » et cette « émotion vive » qui touchera nos sept passagers. Ce qui nous sépare est le premier roman d'Anne Collongues, également photographe - cela se «voit» dans son récit d'une incroyable maîtrise et plein de maturité. […] Est-ce le regard tendre et bienveillant d'Anne Collongues sur ces existences qui nous les rend si attachantes Sans doute On pense, sans comparer, au travail entrepris par Pierre Michon dans Vies minuscules La romancière a le sens du portrait, de ces infimes détails qui en disent long En exergue, elle a repris une phrase de Clarice Lispector « La journée durant, je fais, comme tout un chacun, des gestes qui m'échappent ». Ce sont ces gestes qu'Anne Collongues a su magnifiquement capter. Ce beau premier roman en appelle d'autres.

LE MATRICULE DES ANGES - Thierry Guichard

Avec beaucoup de délicatesse, ce premier roman nous conduit, lors d'un trajet en RER, à voir l'invisible de l'autre, à saisir dans un temps suspendu, l'humanité qu'on partage avec lui. […] Cette attention aux choses, aux détails par quoi le monde nous happe, la jeune photographe l'a mise au service de son écriture. Dans ce premier roman dont l'équilibre subtil n'enlève rien à sa générosité. Anne Collongues porte sur chacun de ses héros d'une heure (le temps du trajet) un regard d'une justesse poétique, une attention prévenante qui touche. Dans la banalité du quotidien, elle saisit avec une belle économie de moyens ce qui permet de sortir Marie, Alain, Cigarette, Liad, Laura, Chérif et Frank de leur condition d'archétypes pour en faire des êtres vivants, là, devant nous. 

L’HUMANITÉ - Alain Nicolas

Dans une rame de RER montent des êtres que tout sépare, sinon la capacité de l’auteur de leur donner vie. Ceux qui prendront le train aimeront ce premier roman. […] Puissance du roman, avec quoi joue avec une délectation et une virtuosité visible Anne Collongues, pour ses premiers pas de romancière. Réelle ou imaginaire, toute personne est une page blanche. Anne Collongues les crée, leur invente un destin, qui pourrait être celui de n’importe lequel d’entre nous. […] Vies minuscules et anonymes, nées d’écriture qui a le don de les faire vivre d’un rien, on les côtoie dans la suspension d’un trajet, dans ce roman qu’on lit à grande vitesse et qui fait trouver le voyage bien court.

 

L’EST RÉPUBLICAIN - Valérie Susset

Si la lecture de romans développe bien l’empathie alors celui-ci en est l’exemple idéal. Anne Collongues installe son lecteur dans son livre comme dans un train. […] Et quelle métaphore plus lumineuse qu’un train pour évoquer la vie, que l’on peut quitter en route, que l’on peut faire changer de direction…

 

L’EXPRESS

Sept personnages en quête d’eux-mêmes. […] Quel tour de force que ce premier roman qui parvient à nous attacher à chacun !

Photographe de profession Anne Collongues excelle aussi a décrire un paysage périurbain à la fois lugubre et fascinant.

 

L’AVENIR

Ce premier roman d’une photographe trentenaire est une formidable réussite. […] De ces êtres en échec, des pans de la vie sont dévoilés dans une langue intense, d’une puissante finesse psychologique et humaine. 

LA LIBRE BELGIQUE - Monique Verdussen

Qui sont-ils? D'où viennent-ils? À quoi rêvent-ils ces passagers qui, en fin d'une journée de février, se retrouvent dans une rame de RER? 

[…] Les uns et les autres prennent la mesure de leur passé et d'un destin dont, sis le veulent, ils peuvent encore modifier la trajectoire. Et Anne Collongues les réunit dans cette part d'humanité blessée et, pourtant, toujours en espérance d'autre chose face à une vie qui est leur trésor commun et face à la responsabilité de leurs décisions. Elle en écrit avec un exceptionnel sens du détail ou de la situation que lui apporte sans doute sa formation de photogra- phe. Jouant la souplesse d'écriture, elle se fait complice de ses personnages, de leurs illusions enfouies et de leur besoin de se sentir toujours vivants. On voyage avec eux. Et, très vite, on reconnaît quelque chose de soi dans ces quelques destinées minuscules.

 

LE PETIT JOURNAL - HÉRAULT

Roman tout en sensibilité qui joue sur Ia révélation progressive des destins de chacun, déplie leur sensibilité au monde, instille une tension qui rend la lecture haletante L'art de la romancière est tout en nuances et détails, regard aiguisé et phrases fluides. Une merveille. 

LIVRES HEBDO - Sean Rose

À travers ce texte étonnamment maîtrisé, Anne Collongues met en forme romanesque ce paradoxe que l'on observe dans les portraits collectifs qu'ils soient sur toile ou en cliche I’extraordinaire singularité des êtres au delà de l'apparente uniformité et, vice versa un air de familiarité en dépit de la disparité. 

PAGES DES LIBRAIRES - Simone Roche

Un kaléidoscope coloré de sentiments, regrets, inquiétudes, apparaît, laissant entrevoir les préoccupations du moment comme les souvenirs les plus lointains. Très belle fresque d'un paysage humain à l'analyse psychologique fine et bouleversante. Anne Collongues compose, avec ce premier roman à la construction narrative très réussie, une histoire humaine qui prend sa source dans la banalité et la routine des transports en commun. 

 

VALEURS ACTUELLES 

Ce premier roman d'Anne Collongues tient magistralement la distance : une écriture vive et vraie, des personnages de chair et d'os. On ne marche pas, on court sur leurs traces de page en page. Son roman possède un ingrédient rare : l'évidence d'un succès qui ne se discute pas mais s'impose dès les premières lignes. 

TV5 MONDE

Émission Maghreb Orient Express du 27 mars 2016

FRANCE BLEU - radio

Coup de cœur de Charlotte Milandri

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